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Pour ceux qui ne les auraient pas reçues, ou qui souhaitent tout simplement avoir un aperçu de l'évolution de la brasserie, voici les Lettres de Pépin le Brasseur ! Ces mails d'information retracent la vie de la Petite Brasserie Picarde.
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Salut tertous !
Notre traditionnelle journée du houblon aura lieu ce samedi 21 septembre à la brasserie de Grandfresnoy (près de l'église)
16 h : Présentation par le brasseur de cette plante formidable avec video projection. Entrée libre.
16h30 : Nous passerons ensuite à la récolte : je couperai les lianes et vous pourrez alors cueillir les cônes dans la bonne humeur, en discutant avec vos voisins assis autour d’un drap posé au sol. Vous n’aurez plus qu’à jeter les fleurs sur le drap. Même les enfants peuvent participer ! Entrée libre.
17h30 : Visite de la brasserie, ouverte à tous. Venez découvrir comment se fabrique une bière à la Petite Brasserie Picarde, en lien avec la longue histoire de cette boisson. La visite se terminera par une dégustation. Entrée : 6€.
19h : Repas brasseur. Réservez avant jeudi soir au 06 52 53 89 03 votre repas de charcuteries Porc d’Antan Picard et de fromages des producteurs locaux du marché de Compiègne, avec un bon pain au seigle préparé par notre artisan boulanger. Tarif : 16€, boissons en sus.
Une belle après-midi en perspective !
Pépin ch'foéseu d'Mirac'
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Salut tertous !
La série Raza est disponible !
Raza ? C’est toute une histoire. Au départ, une bière que j’ai brassée en février 2017 pour vider mes stocks de malts et houblons avant de passer en bio. J’ai fait table rase, tabula rasa en latin. De là à t’as bu la Raza ?, il n’y avait qu’un pas… que j’ai franchi quand il a fallu lui trouver un nom. Après une longue journée de brassage en février donc, de la nuit du matin à celle du soir, j’ai obtenu un moût très riche, avec une densité initiale incroyable de 23° Plato (pour les connaisseurs).
Au bout de sept semaines de fermentation dont une partie avec une lourde charge de houblon à cru, j’obtenais une bière jeune à 12,5% d’alcool pur malt, d’une puissance aromatique et gustative que je ne connaissais pas jusque-là. Au lieu de simplement embouteiller le tout et le garder longuement en chambre chaude puis en cave de garde comme les autres, j’ai choisi de pousser l’élaboration plus loin encore : j’ai fait venir deux barriques de chêne fraîchement vidées de leur précieux contenu. L’une de vieux whisky écossais (Chivas Régal), l’autre d’un excellent cognac dont je n’ai pas l’autorisation de communiquer le nom. J’ai rempli ces barriques avec ma bière, et mis le reste en bouteilles.
La Raza en bouteilles a tranquillement fait sa prise de mousse pendant plusieurs semaines, puis a été mise en cave de garde de longs mois. Celle mise en barriques s’est imprégnée des arômes de bois et des fins alcools qui l’ont précédée. J’ai attendu patiemment que la symbiose atteigne son apogée, en goûtant régulièrement et en ouillant, c’est-à-dire en complétant souvent le remplissage avec de la Raza pour remplacer la part des anges (que j’ai un peu aidés), c’est ainsi que l’on appelle le volume absorbé par le bois des fûts.
J’ai ainsi obtenu la Razasky et la Razagnac, je n’ai pas besoin de vous expliquer les noms ! S’en est suivi une mise en bouteille, chacune à son tour lorsqu’elle était prête, puis refermentation pour obtenir une bière gazeuse et enfin une longue maturation. C’est ainsi que, neuf mois après le brassage, je peux vous présenter mes bébés. Un biérologue, amateur réputé ayant publié ses dégustations de plus de 2200 bières du monde entier, les a goûtées. Vous pouvez lire ses commentaires élogieux en cliquant sur les liens : Raza, Razasky et Razagnac. Seule la Raza a un léger défaut de présentation, un dépôt de houblon au fond des bouteilles qui ne nuit en rien au goût, voire qui maintient les arômes houblonnés dans le tems. Elle obtient au total un 4,4 sur 5, les autres ont les notes maximum pour un total de 5 sur 5.
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Ce sont des bières assez onéreuses, compte-tenu de la quantité de matières premières, notamment de houblon coûteux, du taux d’alcool qui engendre de grosses taxes, de l’achat et transport des barriques, et du long travail du brasseur. La production étant très réduite, je la vends uniquement en 33cl et en direct à la brasserie, aux tarifs suivants : Raza 4,90€ ; Razasky et Razagnac 13,90€. A comparer avec la Leffe Caractère à 18€ la petite bouteille, bière industrielle assez peu naturelle, qui n’est pas passée en fût mais a simplement macéré avec des copeaux trempés dans du whisky, pour une « édition limitée » à 50 000 bouteilles. Buvez mieux, avec modération, et faites vivre un artisan brasseur !
A très bientôt à Grandfresnoy.
Pépin, ch’foéseu d’Mirac’
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Salut Tertous !
La bière de Noël est arrivée ! Ou presque : je vous propose de venir la déguster en primeur samedi 12 novembre 2016 de 16h à 19h à la brasserie.
Je vous livre mes pérégrinations après une dégustation.
Dans notre culture, certaines traditions ont du bon. En revenant chaque année à la même période, elles nous ancrent dans le cycle des saisons et leur régularité apaisante nous rappelle que la terre tourne depuis l’origine du monde et pour longtemps encore. C’est du retour de la bière de Noël de la Petite Brasserie Picarde que je veux parler. Comment ça, j’exagère ? Mais non ! Cette bière, symbole ultime du savoir-faire de l’humanité, peut, si on y prête attention, prendre une dimension quasi mystique et vous transporter vers le cosmos.
Tenez, commencez par regarder la bouteille : sa forme élégante et élancée, son ingénieuse fermeture en métal si précieux qu’il ne s’oxydera jamais, son étiquette colorée conçue comme une œuvre antagoniste et intemporelle, mêlant la fougue de la jeunesse émancipée et la technique ancestrale du vitrail, le profane et le sacré, le soleil et la neige, le feu et l’eau ! Vous commencez déjà à relativiser et à vous désarrimer.
Son nom vous interpelle ? Tintinnabul’, du verbe bien français tintinnabuler, du latin tintinnabulum qui signifie clochette. Ahhh, vous y êtes. C’est une bière de Noël ! Entendez-vous le son délicat des clochettes du gros bonhomme rouge avec son traineau dans le vent glacé de l’hiver qui approche ? Votre voyage vers les étoiles commence.
Maintenant, débouchez la bouteille. Quel son ! Le big bang originel. L’éclat d’une libération, la détente d’une pression accumulée depuis longtemps. Vous en ressentez aussitôt un soulagement et la promesse d’une excursion gustative réjouissante.
Versez doucement dans un verre approprié*. La musique merveilleuse du passage de la bière dans le goulot et de la mousse qui se forme en coulant chante à vos oreilles. Ce tourbillon de bulles dans le verre vous expédie dans une autre galaxie.
Elevez votre calice à la lumière céleste et plongez votre regard dans ce liquide aux reflets d’ambre. Scrutez les longues colonnes de fines bulles qui surgissent du néant et remontent joyeusement à la surface. Penchez votre oreille au-dessus du chapeau de mousse et profitez du feu d’artifice des bulles qui éclatent. Une joyeuse éruption !
Approchez votre nez, fermez les yeux et humez. Laissez venir les souvenirs : les pâtes de fruit de grand-mère, les herbes du jardin du curé, le pain bien cuit du boulanger, les agrumes sur les étals du marché… Musardez dans le temps et l’espace.
Le moment est venu de goûter. Vous sentez tout d’abord le pétillement des bulles qui fourmillent sur votre langue, puis la rondeur du fluide qui envahit votre bouche, et presque simultanément se révèle une constellation de saveurs dont votre nez avait pressenti l’existence. Enfin, une légère amertume apparaît qui vient atténuer la douceur première. Vite, une deuxième gorgée pour revivre l’expérience et mieux l’apprécier. Une troisième et une quatrième : on ne s’en lasse pas. Alors seulement, on se prend à penser au long cheminement de l’Homme pour arriver à ce bonheur terrestre. Il aura fallu apprendre à cultiver les céréales, à en arrêter la germination au bon moment, à les torréfier, à les chauffer avec de l’eau aux bonnes températures, à y adjoindre des plantes aromatiques comme le houblon, à maîtriser la fermentation, à découvrir le tonneau puis la bouteille, à vaincre les phénomènes de pression… Des milliers d’années de découvertes, d’échecs, de joies et de déceptions. Des centaines de générations de femmes et d’hommes qui se sont livrés au brassage. Une longue chaîne spatio-temporelle dont votre brasseur est heureux de former un maillon.
Comme quoi, il y a bien plus qu’on ne le croit dans une bouteille de bière !
Pépin ch’foéseu d’Mirac’
*L’idéal est le verre calice de la Petite Brasserie Picarde, dont la forme est étudiée pour révéler tous les arômes de ce type de bière. Il est important de bien laver votre verre pour le dégraisser, bien le rincer et de ne surtout pas l’essuyer avec le torchon qui sert pour les assiettes et les couverts ! La moindre trace de gras ou de produit vaisselle fera disparaître la mousse de votre bière en un clin d’œil.
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Salut Tertous !
J’ai trois bonnes nouvelles à vous annoncer !
Et d’un. Vous l’attendiez depuis longtemps, certains même depuis 4 ans, et le voici, le voilà : le grand, le beau, le véritable verre à pied marqué au logo de la Petite Brasserie Picarde, destiné à déguster ses précieux breuvages dans les meilleures conditions, arrive ! Il sera disponible dès le début décembre. Vous pourrez l’avoir seul ou dans un coffret avec deux bouteilles de 75cl. Chouette, non ?
Et de deux. La fin de l’année approche et avec elle, la baisse du thermomètre. Jusque-là, vous étiez surement au courant. La bonne surprise, c’est que pour remédier au froid, je vous ai concocté un petit remède maison : la Cœufrette (chaufferette en picard) est une bière triple, blonde dorée, ronde, douce, parfumée et très riche en bouche grâce à une quantité ex-cep-tion-nelle de malts et de houblons et l’ajout de plantes aromatiques naturelles. Elle obtient avec tout cela le record en alcool des bières picardes avec ses 10%, de quoi réchauffer corps et cœurs. Ce nectar se savoure donc avec modération à l’apéritif ou dans son fauteuil le soir pour un moment de sérénité.
Et de trois. Après 4 années d’absence sur les réseaux sociaux, la Petite Brasserie Picarde se met enfin à la page en l’ouvrant (sa page, mais aussi son bec) sur Facebook. La plupart d’entre vous pourront désormais être informés de tout ce qui s’y passe semaine après semaine. Pour cela, rejoignez-moi, soyons amis, aimez-moi… Moi aussi je vous aiiiime !
Enfin, pour vos cadeaux, goûteux et locaux, pensez aux nombreux amateurs de bières artisanales (et ceux qui s’ignorent encore mais qui vont le découvrir grâce à vous !). A la brasserie ou sur mes prochains marchés de Noël, vous pouvez confectionner votre assortiment ou choisir ceux que je vous ai préparés :
- une mignonne petite caisse en pin naturel contenant 12 bouteilles 33cl (2 x 6 différentes)
- un sac cadeau à fenêtres et poignées cordelette avec 3 bouteilles 75cl
- un sac noir à poignées cordelettes avec 6 bouteilles 33cl
- et bien sûr, le coffret avec LE magnifique verre et 2 bouteilles 75cl !
Adé, pi à bientôt !
Pépin, ch’foaiseu d’Mirac’
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Salut Tertous !
J’ai trois bonnes nouvelles à vous annoncer !
Et d’un. Vous l’attendiez depuis longtemps, certains même depuis 4 ans, et le voici, le voilà : le grand, le beau, le véritable verre à pied marqué au logo de la Petite Brasserie Picarde, destiné à déguster ses précieux breuvages dans les meilleures conditions, arrive ! Il sera disponible dès le début décembre. Vous pourrez l’avoir seul ou dans un coffret avec deux bouteilles de 75cl. Chouette, non ?
Et de deux. La fin de l’année approche et avec elle, la baisse du thermomètre. Jusque-là, vous étiez surement au courant. La bonne surprise, c’est que pour remédier au froid, je vous ai concocté un petit remède maison : la Cœufrette (chaufferette en picard) est une bière triple, blonde dorée, ronde, douce, parfumée et très riche en bouche grâce à une quantité ex-cep-tion-nelle de malts et de houblons et l’ajout de plantes aromatiques naturelles. Elle obtient avec tout cela le record en alcool des bières picardes avec ses 10%, de quoi réchauffer corps et cœurs. Ce nectar se savoure donc avec modération à l’apéritif ou dans son fauteuil le soir pour un moment de sérénité.
Et de trois. Après 4 années d’absence sur les réseaux sociaux, la Petite Brasserie Picarde se met enfin à la page en l’ouvrant (sa page, mais aussi son bec) sur Facebook. La plupart d’entre vous pourront désormais être informés de tout ce qui s’y passe semaine après semaine. Pour cela, rejoignez-moi, soyons amis, aimez-moi… Moi aussi je vous aiiiime !
Enfin, pour vos cadeaux, goûteux et locaux, pensez aux nombreux amateurs de bières artisanales (et ceux qui s’ignorent encore mais qui vont le découvrir grâce à vous !). A la brasserie ou sur mes prochains marchés de Noël, vous pouvez confectionner votre assortiment ou choisir ceux que je vous ai préparés :
- une mignonne petite caisse en pin naturel contenant 12 bouteilles 33cl (2 x 6 différentes)
- un sac cadeau à fenêtres et poignées cordelette avec 3 bouteilles 75cl
- un sac noir à poignées cordelettes avec 6 bouteilles 33cl
- et bien sûr, le coffret avec LE magnifique verre et 2 bouteilles 75cl !
Adé, pi à bientôt !
Pépin, ch’foaiseu d’Mirac’
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Salut Tertous !
J’ai trois bonnes nouvelles à vous annoncer !
Et d’un. Vous l’attendiez depuis longtemps, certains même depuis 4 ans, et le voici, le voilà : le grand, le beau, le véritable verre à pied marqué au logo de la Petite Brasserie Picarde, destiné à déguster ses précieux breuvages dans les meilleures conditions, arrive ! Il sera disponible dès le début décembre. Vous pourrez l’avoir seul ou dans un coffret avec deux bouteilles de 75cl. Chouette, non ?
Et de deux. La fin de l’année approche et avec elle, la baisse du thermomètre. Jusque-là, vous étiez surement au courant. La bonne surprise, c’est que pour remédier au froid, je vous ai concocté un petit remède maison : la Cœufrette (chaufferette en picard) est une bière triple, blonde dorée, ronde, douce, parfumée et très riche en bouche grâce à une quantité ex-cep-tion-nelle de malts et de houblons et l’ajout de plantes aromatiques naturelles. Elle obtient avec tout cela le record en alcool des bières picardes avec ses 10%, de quoi réchauffer corps et cœurs. Ce nectar se savoure donc avec modération à l’apéritif ou dans son fauteuil le soir pour un moment de sérénité.
Et de trois. Après 4 années d’absence sur les réseaux sociaux, la Petite Brasserie Picarde se met enfin à la page en l’ouvrant (sa page, mais aussi son bec) sur Facebook. La plupart d’entre vous pourront désormais être informés de tout ce qui s’y passe semaine après semaine. Pour cela, rejoignez-moi, soyons amis, aimez-moi… Moi aussi je vous aiiiime !
Enfin, pour vos cadeaux, goûteux et locaux, pensez aux nombreux amateurs de bières artisanales (et ceux qui s’ignorent encore mais qui vont le découvrir grâce à vous !). A la brasserie ou sur mes prochains marchés de Noël, vous pouvez confectionner votre assortiment ou choisir ceux que je vous ai préparés :
- une mignonne petite caisse en pin naturel contenant 12 bouteilles 33cl (2 x 6 différentes)
- un sac cadeau à fenêtres et poignées cordelette avec 3 bouteilles 75cl
- un sac noir à poignées cordelettes avec 6 bouteilles 33cl
- et bien sûr, le coffret avec LE magnifique verre et 2 bouteilles 75cl !
Adé, pi à bientôt !
Pépin, ch’foaiseu d’Mirac’
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Et de deux. La fin de l’année approche et avec elle, la baisse du thermomètre. Jusque-là, vous étiez surement au courant. La bonne surprise, c’est que pour remédier au froid, je vous ai concocté un petit remède maison : la Cœufrette (chaufferette en picard) est une bière triple, blonde dorée, ronde, douce, parfumée et très riche en bouche grâce à une quantité ex-cep-tion-nelle de malts et de houblons et l’ajout de plantes aromatiques naturelles. Elle obtient avec tout cela le record en alcool des bières picardes avec ses 10%, de quoi réchauffer corps et cœurs. Ce nectar se savoure donc avec modération à l’apéritif ou dans son fauteuil le soir pour un moment de sérénité.
Et de trois. Après 4 années d’absence sur les réseaux sociaux, la Petite Brasserie Picarde se met enfin à la page en l’ouvrant (sa page, mais aussi son bec) sur Facebook. La plupart d’entre vous pourront désormais être informés de tout ce qui s’y passe semaine après semaine. Pour cela, rejoignez-moi, soyons amis, aimez-moi… Moi aussi je vous aiiiime !
Enfin, pour vos cadeaux, goûteux et locaux, pensez aux nombreux amateurs de bières artisanales (et ceux qui s’ignorent encore mais qui vont le découvrir grâce à vous !). A la brasserie ou sur mes prochains marchés de Noël, vous pouvez confectionner votre assortiment ou choisir ceux que je vous ai préparés :
- une mignonne petite caisse en pin naturel contenant 12 bouteilles 33cl (2 x 6 différentes)
- un sac cadeau à fenêtres et poignées cordelette avec 3 bouteilles 75cl
- un sac noir à poignées cordelettes avec 6 bouteilles 33cl
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Pépin, ch’foaiseu d’Mirac’
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Et de trois. Après 4 années d’absence sur les réseaux sociaux, la Petite Brasserie Picarde se met enfin à la page en l’ouvrant (sa page, mais aussi son bec) sur Facebook. La plupart d’entre vous pourront désormais être informés de tout ce qui s’y passe semaine après semaine. Pour cela, rejoignez-moi, soyons amis, aimez-moi… Moi aussi je vous aiiiime !
Enfin, pour vos cadeaux, goûteux et locaux, pensez aux nombreux amateurs de bières artisanales (et ceux qui s’ignorent encore mais qui vont le découvrir grâce à vous !). A la brasserie ou sur mes prochains marchés de Noël, vous pouvez confectionner votre assortiment ou choisir ceux que je vous ai préparés :
- une mignonne petite caisse en pin naturel contenant 12 bouteilles 33cl (2 x 6 différentes)
- un sac cadeau à fenêtres et poignées cordelette avec 3 bouteilles 75cl
- un sac noir à poignées cordelettes avec 6 bouteilles 33cl
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Et de deux. La fin de l’année approche et avec elle, la baisse du thermomètre. Jusque-là, vous étiez surement au courant. La bonne surprise, c’est que pour remédier au froid, je vous ai concocté un petit remède maison : la Cœufrette (chaufferette en picard) est une bière triple, blonde dorée, ronde, douce, parfumée et très riche en bouche grâce à une quantité ex-cep-tion-nelle de malts et de houblons et l’ajout de plantes aromatiques naturelles. Elle obtient avec tout cela le record en alcool des bières picardes avec ses 10%, de quoi réchauffer corps et cœurs. Ce nectar se savoure donc avec modération à l’apéritif ou dans son fauteuil le soir pour un moment de sérénité.
Et de trois. Après 4 années d’absence sur les réseaux sociaux, la Petite Brasserie Picarde se met enfin à la page en l’ouvrant (sa page, mais aussi son bec) sur Facebook. La plupart d’entre vous pourront désormais être informés de tout ce qui s’y passe semaine après semaine. Pour cela, rejoignez-moi, soyons amis, aimez-moi… Moi aussi je vous aiiiime !
Enfin, pour vos cadeaux, goûteux et locaux, pensez aux nombreux amateurs de bières artisanales (et ceux qui s’ignorent encore mais qui vont le découvrir grâce à vous !). A la brasserie ou sur mes prochains marchés de Noël, vous pouvez confectionner votre assortiment ou choisir ceux que je vous ai préparés :
- une mignonne petite caisse en pin naturel contenant 12 bouteilles 33cl (2 x 6 différentes)
- un sac cadeau à fenêtres et poignées cordelette avec 3 bouteilles 75cl
- un sac noir à poignées cordelettes avec 6 bouteilles 33cl
- et bien sûr, le coffret avec LE magnifique verre et 2 bouteilles 75cl !
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Pépin, ch’foaiseu d’Mirac’
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Et de deux. La fin de l’année approche et avec elle, la baisse du thermomètre. Jusque-là, vous étiez surement au courant. La bonne surprise, c’est que pour remédier au froid, je vous ai concocté un petit remède maison : la Cœufrette (chaufferette en picard) est une bière triple, blonde dorée, ronde, douce, parfumée et très riche en bouche grâce à une quantité ex-cep-tion-nelle de malts et de houblons et l’ajout de plantes aromatiques naturelles. Elle obtient avec tout cela le record en alcool des bières picardes avec ses 10%, de quoi réchauffer corps et cœurs. Ce nectar se savoure donc avec modération à l’apéritif ou dans son fauteuil le soir pour un moment de sérénité.
Et de trois. Après 4 années d’absence sur les réseaux sociaux, la Petite Brasserie Picarde se met enfin à la page en l’ouvrant (sa page, mais aussi son bec) sur Facebook. La plupart d’entre vous pourront désormais être informés de tout ce qui s’y passe semaine après semaine. Pour cela, rejoignez-moi, soyons amis, aimez-moi… Moi aussi je vous aiiiime !
Enfin, pour vos cadeaux, goûteux et locaux, pensez aux nombreux amateurs de bières artisanales (et ceux qui s’ignorent encore mais qui vont le découvrir grâce à vous !). A la brasserie ou sur mes prochains marchés de Noël, vous pouvez confectionner votre assortiment ou choisir ceux que je vous ai préparés :
- une mignonne petite caisse en pin naturel contenant 12 bouteilles 33cl (2 x 6 différentes)
- un sac cadeau à fenêtres et poignées cordelette avec 3 bouteilles 75cl
- un sac noir à poignées cordelettes avec 6 bouteilles 33cl
- et bien sûr, le coffret avec LE magnifique verre et 2 bouteilles 75cl !
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Pépin, ch’foaiseu d’Mirac’
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Et de deux. La fin de l’année approche et avec elle, la baisse du thermomètre. Jusque-là, vous étiez surement au courant. La bonne surprise, c’est que pour remédier au froid, je vous ai concocté un petit remède maison : la Cœufrette (chaufferette en picard) est une bière triple, blonde dorée, ronde, douce, parfumée et très riche en bouche grâce à une quantité ex-cep-tion-nelle de malts et de houblons et l’ajout de plantes aromatiques naturelles. Elle obtient avec tout cela le record en alcool des bières picardes avec ses 10%, de quoi réchauffer corps et cœurs. Ce nectar se savoure donc avec modération à l’apéritif ou dans son fauteuil le soir pour un moment de sérénité.
Et de trois. Après 4 années d’absence sur les réseaux sociaux, la Petite Brasserie Picarde se met enfin à la page en l’ouvrant (sa page, mais aussi son bec) sur Facebook. La plupart d’entre vous pourront désormais être informés de tout ce qui s’y passe semaine après semaine. Pour cela, rejoignez-moi, soyons amis, aimez-moi… Moi aussi je vous aiiiime !
Enfin, pour vos cadeaux, goûteux et locaux, pensez aux nombreux amateurs de bières artisanales (et ceux qui s’ignorent encore mais qui vont le découvrir grâce à vous !). A la brasserie ou sur mes prochains marchés de Noël, vous pouvez confectionner votre assortiment ou choisir ceux que je vous ai préparés :
- une mignonne petite caisse en pin naturel contenant 12 bouteilles 33cl (2 x 6 différentes)
- un sac cadeau à fenêtres et poignées cordelette avec 3 bouteilles 75cl
- un sac noir à poignées cordelettes avec 6 bouteilles 33cl
- et bien sûr, le coffret avec LE magnifique verre et 2 bouteilles 75cl !
Adé, pi à bientôt !
Pépin, ch’foaiseu d’Mirac’
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La belle saison commence à la Petite Brasserie Picarde. C’est l’occasion de faire un petit point et de vous inviter aux prochaines soirées.
Plusieurs animations sont programmées, pour succéder à la belle mais fraîche soirée « contes coquins » de la Saint-Valentin et la projection du film « En quête de sens », au Majestic de Jaux, à laquelle la brasserie était associée. La prochaine soirée aura lieu à la brasserie dès vendredi 22 mai à 18h, avec « Sur les toits d’Innsbruck » : présentation ici jusqu’au 22 mai.
Nous aurons ensuite une soirée cabaret, le 6 juin, avec Caroline Ferry, une drôle de femme, je vous en reparlerai.
Puis viendra la fête de la musique que nous célèbrerons le samedi 20 juin, avec un concert rock-blues des Dead Blues Men.
Et si vous n’êtes pas encore partis en vacances le vendredi 10 juillet, vous pourrez profiter d’une nouvelle soirée consacrée aux chauves-souris, avec une projection vidéo inédite et une conférence qui complètera celle de l’an dernier.
N’oubliez pas qu’avec la belle saison la brasserie prend son rythme d’été : les tireuses sont à nouveau fonctionnelles et peuvent vous rafraîchir chaque soir (18h-20h) à partir du mercredi et le samedi après-midi (je garde mes dimanches cette année pour les multiples salons sur lesquels j’expose mes bouteilles). Il est à nouveau possible de manger, dans la cour ou sous l’appentis, d’un bon plateau de charcuteries et fromages de producteurs régionaux les vendredis et samedis soir (13,50€) en réservant deux jours avant au 03 44 41 66 09. A accompagner d’une bonne bière brassée à 10 mètres de votre table ! Et si vous avez passé une bonne soirée et voulez m’aider à faire connaître l’endroit, pensez à mettre un avis sur Trip Advisor (accessible en cliquant sur l'icone Trip Advisor de la page d’accueil du site de la brasserie).
Vous pouvez aussi retrouver mes bières dans de nouvelles boutiques et sur quelques bonnes tables du département. En effet, l’hiver a été mis à profit pour trouver de nouveaux lieux, notamment avec l’aide de Grégory, commercial en formation que j’ai accueilli pour un stage. Et pourquoi pas me rencontrer directement sur l'une des prochaines fêtes ou expositions auxquelles je vais participer, peut-être près de chez vous : pensez à consulter mon calendrier. Je livre aussi "la Ruche qui dit oui" de Bailleuil-sur-Thérain et Marest-sur-Matz dans l'Oise, Marest-Dampcourt dans l'Aisne et prochainement à Paris si j'ai assez de commandes pour faire le voyage.
Je vous joins un article du Courrier Picard paru ce mercredi qui fait un point sur la brasserie.
Enfin, j’ai gardé pour la fin la bonne nouvelle concernant les bières de Grandfresnoy : suite à ma 2ème place au concours « Talents Gourmands » en mars, la brasserie est devenue « Etablissement recommandé par le Bottin Gourmand » ! J’ai reçu une jolie plaque émaillée à visser sur ma porte, que je vous présente ci-dessous. Le village de Grandfresnoy et sa petite brasserie seront cités dans un prochain numéro de cette revue culinaire nationale !
Pépin, ch’fouaiseu d’Mirac’
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Salut tertous,
Le "repos" du 14 juillet m’a permis de trier et charger sur le site internet de la brasserie les photos des évènements depuis le début de l’année. C’est donc le moment de vous donner des nouvelles de votre brasserie avant la chaleur de l’été (soyons optimistes).
Tout d’abord, la Petite Brasserie Picarde et son brasseur se portent bien, grâce à vous. Après un début d’année difficile (le premier trimestre l’est toujours pour la bière…), les boutiques de produits de terroir et autres spécialisés en bières ont réapprovisionné leurs stocks. Les beaux jours sont arrivés, les foires, salons, marchés artisanaux et gastronomiques ont rouvert leurs portes et la consommation de mousses est revenue.
Un bel évènement s’est produit à la brasserie le 3 mai avec la soirée théâtre « La Valse à Yoshka » (photos ici). Sur le plan brassage, l’excellente nouvelle du printemps fût le Fourquet de Bronze obtenu par ma Tentatrice au plus grand concours français de bières, où 72 professionnels s’affrontaient dans la catégorie « bières blondes ». Belle récompense !
J’ai fait un très beau mois de mai qui m’a rassuré. Juin fût bien aussi, avec une nouvelle clientèle venue pour des visites de la brasserie proposées, c’est nouveau, par certains Offices de Tourisme de l’Oise. J’ai beaucoup de plaisir à parler de ma passion et les visiteurs en sont ravis. (Si vous êtes intéressé par une visite de groupe, les conditions sont expliquées là).
J’ai participé comme chaque année aux Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins, avec une exposition de l'association Maisons Paysannes de l’Oise sur le choix des couleurs pour les maisons de pays et un atelier de fabrication de peinture naturelle et durable (photos).
La fête de la musique fût un temps fort, mémorable par la qualité de la prestation du groupe et l'ambiance conviviale (photos).
Ensuite, le temps exécrable a fortement perturbé les Fêtes Jeanne Hachette à Beauvais fin juin et le Marché aux Fruits Rouges à Noyon début juillet, deux rendez-vous très importants pour ma caisse avant un été moins actif pour les ventes… Si je peux brasser toute l’année, je reste très dépendant de la météo pour la commercialisation ! J'ai quand même profité de l'occasion de Noyon pour brasser une nouvelle bière aux reflets rouges, à base de cynorrhodons (baies de rosier sauvage) et fleurs d'hibiscus, nommée la Rosière.
Le 11 juillet, nous avons inauguré le Refuge pour chauves-souris. Vous avez été très nombreux à braver la bruine, certes entrecoupée de belles ondées, pour venir à cette soirée consacrée à nos petites amies ailées : 75 personnes au repas et encore davantage à la passionnante conférence. Même les chauves-souris étaient au rendez-vous et se sont laissé admirer et entendre par le biais des capteurs à ultra-sons. Quant à l’amusant lever du voile sur la plaque Refuge, son mécanisme ingénieux mais trop rapide a émoustillé votre curiosité : nous avons pensé à vous et filmé dans le détail le déclenchement des appareils : vous pouvez voir la vidéo ici (durée 2mn). Mes amis passionnés d’accordéon diatonique nous ont ensuite gratifiés d’un petit bal folk improvisé (vidéo ici. Durée 5mn).
Comme vous le voyez, la brasserie de Grandfresnoy ne fait pas que produire des bières artisanales de qualité, c’est aussi un lieu de détente, de rencontre et de partage. Je vous rappelle que sur réservation 2 jours au préalable on peut y déguster une assiette de bonnes charcuteries et fromages locaux les vendredis et samedis soir. Attention, l’endroit sera fermé quelques jours entre fin juillet et début août : pensez à regarder sur la page d’accueil du site avant d’y venir. Et pour connaître à l’avance les manifestations prévues, pensez à consulter le calendrier du site.
Enfin, la Petite Brasserie Picarde a besoin de vous pour se faire connaître. Si vous avez apprécié une ou plusieurs bières, le lieu, le repas de produits locaux, une animation... faites-le savoir en le partageant sur les réseaux sociaux et les sites d'avis ou de notation comme Pages Jaunes (cliquer ici), TripAdvisor (cliquer là), et puis sur le livre d'Or(ge) du site de a brasserie. Votre aide me sera précieuse. Merci beaucoup.
A vous vir !
Pépin, ch'foéseux d'Mirac'
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Bonjour tertous !
Voici la Lettre de Pépin le Brasseur. Pour ceux d’entre vous qui la reçoivent pour la première fois, ce lien vous permettra d’accéder aux précédentes pour découvrir toute l’histoire de la Petite Brasserie Picarde à Grandfresnoy.
Tout d’abord, en ce mois de janvier, je vous souhaite à toutes et tous une pétillante année 2013 !
Ensuite, je voudrais remercier très chaleureusement tous celles et ceux qui ont participé au vote organisé par le Courrier Picard pour élire la personnalité qui a le plus marqué la région de Compiègne en 2012. Vous étiez 682 ! Merci, vraiment, ça m’a fait chaud au cœur. Nombre d’entre vous m’ont adressé un petit message de soutien et ont voté et fait voter pour moi. Je n’ai pas pu répondre à tous, qu'ils m’en excusent. J’ai fini deuxième avec 682 voix, soit 33% ce qui est formidable. Le 1er (soutenu sur Facebook par plusieurs clubs moto) n’est qu'à 104 voix devant moi et les 7 suivants très loin derrière, avec 200 voix et moins. Les résultats sont consultables ici. Je n’ai donc pas eu le droit à l’article de presse consacré au vainqueur, mais cette élection aura quand même fait un peu parler de la petite brasserie de Grandfresnoy dont la popularité grandit !
De nombreux mois se sont passés depuis ma dernière Lettre de Pépin. Je vais donc résumer les principaux évènements qui les ont rythmés.
La famille de mes bières s’est agrandie de deux petites sœurs, nées dans mes chaudrons au début de l’été : la Bronzett’, blanche de couleur « halée », est une bière de froment comme on les fait en Bavière, et la Pinte Douce, une bière légère et très désaltérante aux subtils parfums de houblons obtenus grâce à un procédé particulier, la macération d’une grande quantité de fleurs de houblon pendant deux semaines à froid. La Pinte Douce a été élue en octobre « Meilleur Produit du Terroir » avec le 3ème prix par le Conseil Général de l’Oise.
A la brasserie, les visiteurs ont été de plus en plus nombreux, le bouche-à-oreilles fonctionnant très bien. A ce sujet, je dois aussi remercier tous ceux d’entre vous qui font la promotion de mon établissement et de ses produits auprès de leurs amis, de leur famille, de leurs collègues, et offrent mes bouteilles comme cadeaux. Vous êtes mes ambassadeurs, et je vous en suis reconnaissant.
La mise en place des assiettes de charcuterie-fromage les vendredis et samedis soirs, sur réservation, a été bien accueillie. Nous avons déjà vécu de belles soirées qui se sont terminées en chansons… plus ou moins sérieuses. Nos produits sont de qualité (charcuterie du réseau « porc d’antan », fromages fermiers…) et de provenance locale chaque fois que possible pour vous faire découvrir les producteurs de notre région.
La vente de bouteilles à emporter a bien progressé, mais ce sont surtout les nombreux marchés auxquels j’ai participé qui me permettent de faire tourner mon moulin à malt. Certains sont réguliers, comme à Pierrefonds le 1er dimanche matin du mois (sauf l’hiver), ou aux « Rendez-vous du Terroir » à Saint-Just-en-Chaussée le 1er vendredi après-midi du mois. La plupart sont ponctuels, tels que le marché des Fêtes Jeanne d’Arc à Compiègne ou de la fête médiévale de Pierrefonds, les brocantes ou encore les nombreux marchés de Noël.
En septembre, nous avons rendu publique pour la première fois notre récolte du houblon. Ce fût une après-midi bien agréable où nous étions « entre amis », nous retrouvant assis en cercle à séparer les fleurs des lianes tout en papotant dans une ambiance bon enfant d’avant la mécanisation des campagnes. Les photos sont à voir sur le site en cliquant ici. De l’avis de tous, il faut remettre cet évènement au programme 2013 !
Le premier anniversaire de la brasserie a été fêté dignement en octobre : beaucoup de monde au long de la journée, une centaine de repas le midi, et une très bonne ambiance malgré la pluie. La qualité du repas et les musiciens ont été très appréciés. Un album photo est en ligne ici.
Une mésaventure m’est arrivée avec la bière de Noël. Brassée dès la fin septembre, sa fermentation secondaire a été interrompue par la période glaciale de la mi-octobre. Il a fallu bricoler mon installation pour lui faire retrouver sa température de confort. La fermentation en cuve a pu être achevée et l’embouteillage à été réalisé, mais une nouvelle « hibernation » des levures s’est produite dans les bouteilles, laissant cette bière sans bulle et moi sans commerce possible dans une période cruciale. Je garde l’espoir de vous la proposer un jour, quand elle cessera de bouder… Il me faudra trouver un nom à ce brassin unique, vos propositions sont les bienvenues. C’est une bière au miel de tilleul de Picardie et épices qui réchauffe les cœurs avec ses 9% d’alcool.
Pour rester dans les soucis, une très mauvaise surprise est la multiplication de la taxe sur la bière par 2,6 pour les toutes petites basseries depuis le 1er janvier 2013. Un coup de massue, alors qu'il avait été annoncé que nous serions épargnés. J’ai décidé de rédiger un communiqué de presse que vous trouverez ici et dont la presse locale devrait bientôt se faire l’écho. Vous retrouverez les articles à la page "Press Bock" du site quand ils sortiront.
Sur le site, un nouveau calendrier vous permet de connaître les manifestations où vous pourrez retrouver les bonnes bières de Grandfresnoy, comme au festival Terres Solidaires de Pont-Sainte-Maxence le 2 février. Ce lien vous y mènera. Cliquez ensuite sur les mois ou les années pour revoir le passé ou deviner l’avenir ! N’hésitez pas à le consulter régulièrement, les manifestations à la brasserie y figureront aussi.
Si vous n’êtes pas venus à la brasserie depuis le début de l’hiver, attention, les horaires d’ouverture ont été modifiés. Retrouvez-les ici, en cliquant sur "horaires". Retour des anciens horaires aux beaux jours. Le débit de boisson, toujours à l’extérieur, rouvrira lui aussi quand les températures seront plus clémentes.
A bientôt à la Brasserie de Grandfresnoy !
Adé
Pépin ch'foéseux d'bière
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Bonjour tertous !
Voici venir les nouvelles de Pépin le Brasseur. Pour ceux d’entre vous qui reçoivent cette lettre pour la première fois, ce lien vous permettra d’accéder aux précédentes pour découvrir l’histoire de la création de cette entreprise.
Avant tout, je ne résiste pas à vous annoncer LA grande nouvelle : la Petite Brasserie Picarde monte sur le podium des meilleures bières de France 2012 en obtenant le Fourquet de bronze au concours national de bières à Saint-Nicolas-de-Port (près de Nancy). C’est LE concours de référence pour les brasseurs, devançant largement tous les autres par le nombre d’échantillons proposés (même le Concours Général Agricole). Nous n’étions pas moins de 60 brasseries en compétition dans la catégorie « bières ambrées », la plus prisée, et c’est dans celle-ci que j’ai été récompensé par le bronze, quatre mois après mon ouverture ! Vous trouverez donc maintenant sur vos bouteilles la fameuse médaille qui fait ma fierté. Voilà de quoi confirmer la bonne réputation naissante et devrait attirer les amateurs. Je compte aussi sur vous pour mettre un petit mot sympa dans le Livre d’or(ge) pour témoigner de votre satisfaction aux internautes.
C’est de cette bière ambrée dont je vous parlais déjà il y a un an, suite à une place déjà appréciable au concours du FIBA 2010. J’ai ainsi réussi le challenge que je m’étais fixé de l’améliorer encore. C’est aussi de cette même bière dont il était question dans ma dernière lettre : j’étais obligé de modifier son nom, « Absolution », sous la menace des exploitants de la vodka « Absolut ». Je remercie ceux d’entre vous qui m’ont apporté leurs suggestions pour un nouveau nom : Abie (abbaye en picard) Ph. B. ; Mahon (coquelicot en picard) J-P. S. ; Contrition, Repentance (ou Arpintance en picard), Ch'bière du Pardon M. C. ; Bénédiction J. L. ; La maladie d’amour, Ma petite bière d’amour R. F. ; Rémission A. B. ; Miraculum S. H. ; L’Oléorésinée M. R. ; La Re-nommée A. L.
Ma préférence allait à la Re-nommée. C’était bien trouvé, mais malheureusement la marque Renommée est déjà déposée. Il me fallait en outre un nom qui s’accorde avec cette bière de style abbaye dont l’étiquette est un vitrail : un nom d’origine religieuse. Je l’ai trouvé dans l’histoire de mon village. J’ai dans mes documents une communication qui a été faite en 1967 au sujet du prieuré de Grandfresnoy, dans laquelle il est question d’un miracle ayant eu lieu ici au haut Moyen Age. Grâce à internet, j’ai retrouvé le manuscrit du XIIème siècle relatant la vie de Saint-Ansbert et identifié dans ce long texte en latin le passage où il est question du miracle de Grandfresnoy. Vous trouverez les détails de cette histoire sur le site de la brasserie : c’est par là. J’ai alors nommé ma bière ambrée « Mirac’ ed St-Ansbert », en picard pour bien en affirmer son identité régionale. Cette fois, il ne devrait plus y avoir de confusion possible avec une autre marque !
En ce qui concerne la vie de la brasserie, je vous avais quitté la dernière fois au début d’une période faste avec Noël et son cortège de marchés qui se profilait tout au long du mois de décembre. J’y ai participé chaque fin de semaine en écumant les villages des alentours. Ensuite, ce fut une quasi hibernation, avec un chiffre d’affaires effrayant : l’hiver n’est pas propice à la vente de bière, et la période de grand froid que nous avons traversée ajoutée à la difficile conjecture économique n’ont rien arrangé. En plus, je n’ai pas pu participer aux marchés que j’avais envisagés car avec moins quinze degrés ressentis, mes bouteilles auraient explosé sur place. J’ai même dû calfeutrer toute la brasserie avec de la mousse et des couvertures, et installer des chauffages pour maintenir les installations et le stock hors gel pour éviter la catastrophe.
Cette période aura quand même eu un côté positif. Faute de vendre chez moi, ou si peu, je me suis obligé à aller vers quelques boutiques de terroir et restaurants où j’ai été plutôt bien accueilli. Vous pouvez maintenant trouver mes bières à Compiègne et dans les environs (la liste détaillée sera bientôt disponible sur le site). C’est pratique pour consommer une bonne bière artisanale avec votre plat au restaurant, ou pour l’achat de quelques bouteilles si vous habitez à distance de la brasserie, surtout au prix actuel du carburant. Pour un achat plus important, vous aurez toujours avantage a venir chez le producteur ! Vous me trouverez également sur quelques marchés, comme le marché campagnard de Pierrefonds le 1er dimanche du mois, ou le marché-franc de Noyon le 1er mardi, la foire aux fromages et aux vins d’Estrées-Saint-Denis le 15 avril, les Fêtes Jehanne d’Arc à Compiègne les 19 et 20 mai…
La saison passée n’invitait pas vraiment aux travaux à l’extérieur. J’en ai profité pour encore réfléchir à l’aménagement et préparer le trimestre qui vient avec de nouvelles bières au programme : une blonde légère houblonnée à cru est déjà en fermentation, puis viendront une blanche et une brune. J’ai rentré trois tonnes de malt, hissées à la corde et à la poulie au grenier. Je vous ai concocté une petite vidéo rétro sur le concassage du malt, première étape de la fabrication de la bière, que vous pourrez voir là, ainsi qu’une page de citations sur la bière ici. Le site internet se complète ainsi peu à peu. A la faveur des beaux jours de la semaine passée, nous avons, avec mon père et un ami, presque achevé le pavage du sol de la cour avec des briques à l’ancienne. Avec l’aide des jeunes de l’IMPRO de Chevrières, en contrat, une partie de la cour a été engazonnée, et trente cinq jeunes buis de nos bouturages ont été plantés le long de l’allée qui mène au jardin. Cette cour devient l’écrin idéal pour consommer une petite mousse. Elle n’attend plus que vous !
Les horaires d’ouverture changent à compter de cette semaine et pour toute la belle saison : mercredi et jeudi 18h à 19h30, vendredi 17h à 22h, samedi 14h à 22h et dimanche 16h30 à 19h30. Ils seront rappelés sur le site à la page contact.
A bientôt à la Brasserie de Grandfresnoy !
Adé
Pépin le Brasseur
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Salut tertous !
C’est Pépin, le brasseur picard, qui revient vous donner de ses nouvelles. Si vous avez manqué les lettres précédentes, vous pourrez très bientôt les retrouver sur le site internet de la Petite Brasserie Picarde et retrouver ainsi les traces de cette aventure que j’ai partagée avec mes lecteurs depuis l’été 2010.
Cette fois, ça y est, la brasserie de Grandfresnoy est ouverte ! C’est l’aboutissement de deux ans de travail de préparation, avec des hauts et des bas, et je suis heureux de cette concrétisation.
Avant tout, je remercie celles et ceux qui sont venus très nombreux apporter leur bonne humeur à l’ouverture, le 22 octobre, malgré un froid de canard. Ce fût une journée formidable, réussie grâce à l’aide de plus de 20 bénévoles et de ma famille qui ont œuvré, plusieurs semaines à l’avance pour certains, pour que tout se passe bien. Je les remercie encore du fond du cœur. J’ai rédigé un texte sur cette journée que vous pouvez retrouver sur le site.
La brasserie est donc lancée, et depuis, c’est la course. Deux jours après l’ouverture je n’avais plus de Tentatrice, ma bière blonde ! Les grandes bouteilles d’Absolution, l’ambrée, furent asséchées la quinzaine suivante. Je n’ai eu que des compliments sur la qualité et le goût de mes bières, y compris par de fins connaisseurs de bières artisanales qui m’ont dit être et très critiques envers ce qu’ils goûtaient. Certains ne jurent que par l’ambrée, d’autres par la blonde, mais chacun a trouvé sa préférée, à ma plus grande satisfaction. A ce sujet, je vous invite à mettre un petit mot sur le livre d’Or(ge) du site web au sujet de ce que vous avez pu apprécier : la journée du 22, mes bières, l’ancienne ferme où je la sert, le site internet de la brasserie (certes, il est encore en construction, mais un énorme travail a déjà été fait par mon fiston)... Vous me rendrez un grand service en partageant votre expérience avec ceux qui n’ont pas encore découvert mon univers.
Plusieurs journaux et même la télévision régionale se sont intéressés à ma petite brasserie artisanale. Vous retrouverez articles et vidéo sur le site, sous l’onglet « Presse bock ». Une petite remarque pour le JT de FR3 : mon prénom est Pascal.
J’ai récemment rencontré un pot de fer. Ouille ! Une société de conseil en propriété industrielle, mandatée par le propriétaire de la marque suédoise Absolut (Vodka), m’a sommé de retirer ma marque Absolution. Ils considèrent que je fais de la contrefaçon et que les clients pourraient être trompés en croyant acheter un produit dérivé de leur marque ! Renseignements pris, je pourrais me battre mais je m’engagerais alors dans une longue et coûteuse procédure judiciaire. Je n’ai pas leurs moyens. Je vais donc changer le nom de ma bière ambrée de style abbaye, tout en conservant le fond de vitrail de l’étiquette. Si vous avez des idées, en picard ou en français, envoyez-les moi de suite !
La buvette, sous l’appentis dans la cour de mon ancienne ferme, subit un ralentissement du débit bien compréhensible avec le froid qui s’installe. Je compense donc autant que possible ce ralentissement des ventes par ma présence sur les foires et marchés de Noël de la région : Attichy, Grandfresnoy, Pont-Sainte-Maxence, Remy, Chevrières, Ressons sur Matz… Je dois réaliser mon estaminet dans la grange dès que possible, mais je dois aussi finir les travaux d’aménagement de la cour, et ma salle de conditionnement, et brasser, et embouteiller, et coller des étiquettes, et vendre… et la tête, Alouette. C’est la course, vous dis-je.
Juste après l’ouverture, j’ai brassé une bière de Noël, un brassin aussi unique que fameux. J’y ai mis de l’excellent miel de mes ruches, des épices, des plantes, du savoir faire et beaucoup d’amour ! Après une longue fermentation en cuve à température très modérée qui a développé tout ses arômes, elle a subi une nouvelle fermentation en bouteille et une maturation en cave. C’est une bière à déguster au calme, par petites gorgées pour bien s’imprégner le palais de toute sa richesse. Huit pour cent d’alcool et 100% de bonheur. Une belle étiquette à partir d’un dessin inédit de l’église de Grandfresnoy apporte la touche finale. Pensez-y pour vos cadeaux. Elle est conditionnée uniquement en bouteilles de 75 cl à bouchon mécanique, et vendue au prix de 5 euros. Elle sera disponible à partir du 9 décembre chez moi aux horaires d’ouverture : à ce propos, je vous mets en pièce jointe une page de présentation de la brasserie avec les horaires d’ouverture, que vous pouvez même afficher, si vous êtes gentils, sur votre lieu de travail ou ailleurs ! Si vous craignez de ne pas pouvoir venir avant épuisement du stock, vous pouvez réserver vos bouteilles en m’envoyant un chèque correspondant à la quantité désirée, avec vos nom, adresse et téléphone ou email, et venir les chercher ultérieurement. D’autres horaires sont aussi possibles en semaine sur rendez-vous.
Les deux autres bières font aussi un cadeau apprécié des amateurs et amatrices. Elles peuvent être emballées par vos soins, mais je prépare aussi des petits paquets et caisses en bois de 6 bouteilles que je présenterai sur le site internet dès qu’elles seront prêtes. Je vends également mon miel, butiné à Grandfresnoy et proches alentours, depuis la floraison de l’acacia et du tilleul jusqu’à la fin de l’été, à 6 euros le pot en verre de 500g. N’hésitez pas à me passer commande pour de délicieux petits déjeuners ou vos tisanes gourmandes !
A vous vir
Pépin
Afficher/masquer la lettre n°4
Bonjour tertous, c’est Pépin !
Me voici de retour dans votre boîte à emails après bientôt cinq mois d’absence. Non, je n’étais pas parti à l’autre bout du monde, c’est à peine si j’ai quitté mon village. J’ai simplement été très occupé, et vous allez le comprendre à la lecture de ma lettre.
Avant tout, pour que mes nouveaux lecteurs (ceux qui m’ont laissé leur adresse email lors d’une rencontre) me situent, voici une brève présentation de mon projet (les anciens peuvent passer au paragraphe suivant) : Après trente ans d’élaboration de vins de fruits, de plantes, de fleurs, de miel, etc. et douze ans de brassage amateur, je vais ouvrir une brasserie de bières artisanales : blanche au froment, blonde légère ou triple, ambrée de style abbaye, brune torréfiée seront disponibles au quotidien, tant à emporter en petites et grandes bouteilles, fûts de 5 et 30 litres pour les fêtes, qu’à consommer sur place dans la cour de l’ancien corps de ferme que j’habite à Grandfresnoy (Oise) et dans l’estaminet que je vais réaliser dans une grange. A ces bières précieuses s’ajouteront quelques perles rares, au fil des saisons et de mes inspirations : bière aux fleurs, aux feuilles, aux fruits, aux épices… produites en brassins limités. Des jeux anciens de Picardie, Flandre et Artois seront disponibles pour passer un bon moment, et on trouvera de quoi manger un bout aussi. Et il y aura des animations (théâtre, musique, contes, conférences-débat…) et bien d’autres menus détails encore. Tout cela devrait donner un lieu d’accueil inédit dans la région, agréable et convivial, ainsi que des boissons aussi goûteuses que naturelles.
Bien des évènements se sont donc passés depuis ma dernière lettre.
Tout d'abord, mon projet a reçu l'approbation du comité d’agrément décidant de l'attribution de deux prêts de 8000 euros chacun à taux zéro : j'ai su convaincre les 12 personnes qui m'attendaient dernière leur table en U (chefs d'entreprises, banquiers, représentant de la Chambre des Métiers, etc.) Il faut dire que j'avais apporté, outre mes documents et mon enthousiasme, des gobelets et quelques bouteilles de ma production personnelle dans un sac réfrigérant : ils ont fort apprécié !
Ensuite, mon projet à aussi convaincu des cousins qui m'ont accordé un gros prêt à un taux insignifiant. Je disposais alors de suffisamment d’argent pour prendre le risque de commander la fabrication du matériel de brassage. Par ailleurs, mon apport personnel ayant ainsi pris de l'embonpoint, trois banques se révélaient tout à coup intéressées et acceptaient de me financer. La situation se débloquait enfin, après de très longs mois d’enlisement bancaire. Autant vous dire que j'ai adoré mettre ces trois-là en concurrence, d’autant que je n’était plus pressé puisque ma brasserie était commandée. Ce fut ma petite revanche.
Pendant ce temps, j’ai poursuivi les travaux, à temps complet depuis ma démission de la fonction publique le 1er mai. Les carreaux ont été posés sur le sol de la salle de brassage, puis nous avons réalisé nous même un authentique enduit chaux-sable en trois couches sur les murs intérieurs, recouverts d’une peinture à la chaux teintée d’ocre, posée a fresco. Et pas de ces trucs tout prêts vendus hors de prix dans les magasins de déco, rien que du « fait maison » avec de la chaux naturelle en sacs. L’escalier à colimaçon acheté une misère l’an dernier, entièrement décapé et repeint, a trouvé sa place. Un petit plancher a été ajoutée au-dessus de la future brasserie pour y placer le moulin à malt, de manière à ce que le malt concassé tombe directement dans la cuve de brassage. Cela m’évitera des manipulations.
Côté cour, nous avons achevé les réseaux d’eau et d’électricité. Les talus de terre ont rebouché les tranchées de 80 cm de profondeur. Nous avons ensuite posé une toile géotextile puis une couche de pierres calcaires et enfin de la grave non traitée en attendant la couche finale. Ce fut un soulagement de retrouver une cour plane et propre après de longs mois de chantier indescriptible.
Une très mauvaise surprise fût l’installation électrique. La puissance demandée pour le générateur de vapeur, qui chauffe les cuves de brassage, a nécessité un nouveau raccordement en gros câbles depuis l’autre côté de la rue (cher !) et une installation intérieure faite par un professionnel (très chère !) et contrôlée par le consuel. Impossible de faire quoi que ce soit moi-même. J’ai dû demander une rallonge à la banque. Je vous passe toutes les démarches pour que tout cela puisse être fait à temps pour l’arrivée du matériel de brassage.
Car en effet, le matériel est arrivé ! En camion tout droit de Slovaquie. Et avant lui, la veille, trois slovaques. Ah, je ne vous ai pas dit que nous avons transformé en très jolie chambre une pièce qui était délabrée (plus d’une semaine de travaux) pour héberger cette équipe pendant trois semaines. Le camion a été déchargé, grâce à l’aide d’un ami équipé d’un engin, et le miracle s’est accompli, petit à petit, jour après jour : j’ai vu s’assembler les pièces une à une, puis se relier entre elles par des dizaines et des dizaines de mètres de tubes en inox, arrivés en barres de 6 mètres et coupés, soudés, coudés, et enfin réunis par un virtuose du poste à souder. Son compère électricien à passé à son tour des dizaines et des dizaines de fils électriques aboutissant à l’armoire sous le pupitre de commande de la brasserie, qui ressembla un temps à un énorme plat de spaghettis… Pendant ce temps, le troisième coordonnait l’ensemble, donnait un coup de main aux deux premiers, donnait les indications, appelait les ingénieurs de la maison mère, assurait la communication en anglais avec moi (ouille), me demandait mon avis sur tout… Sur la fin, un frigoriste est venu deux jours pour assurer le montage du groupe froid, indispensable à la gestion de la température dans les fermenteurs. Et pour finir, un maître brasseur tchèque est venu aussi deux jours pour m’apprendre à apprivoiser la bête.
Un premier brassin a été fait dans la foulée. J’ai choisi de réaliser ma préférée : l’ambrée de type abbaye qui m’a valu du succès auprès de mes amis et une bonne appréciation au concours du FIBA 2010. J’ai brassé la semaine suivante ma blonde de 2008, plus légère en alcool et aux arômes subtils. La fermentation se passe bien, j’espère vous les faire goûter fin octobre.
Maintenant, le temps presse pour la poursuite des travaux. Ma future salle de conditionnement n’est pas encore couverte, la cour est à paver de briques par endroits, à engazonner en partie et à empierrer ailleurs, les toilettes sont à construire, quant à l’estaminet, j’ai perdu mes illusions de le voir prêt pour l’ouverture ! Nous serons donc dans la cour et sous le grand préau pour commencer. Je ne suis qu’un homme, et malgré l’aide de ma compagne, de mes enfants, de mes parents et de mes amis, que je remercie tous du fond du cœur, le pari est intenable. Puisqu’il faut rembourser la banque et payer énormément de choses depuis la création de l’entreprise début juillet, je ne peux pas attendre que tout soit au point pour lancer la commercialisation.
Ce sera donc pour le 22 octobre 2011 sauf catastrophe. Réservez cette date. Ce sera la fête ! Je vous contacterai de nouveau pour vous en dire davantage.
Adé
Pépin
Afficher/masquer la lettre n°3
Bonjour tertous.
Voici le numéro trois de La Lettre de Pépin le Brasseur. Hé oui, déjà trois mois de passés depuis le N°2. Trois mois à courir, et à ramer sur le sable parfois. J’ai un entretien physique d’enfer, comme vous allez le voir, mais le moral n’est pas toujours au top…
Pour les nouveaux destinataires de La Lettre de Pépin le Brasseur, je précise en quelques mots mon projet : après trente ans d’élaboration de vins de fruits, de plantes, de fleurs, de miel, etc. et douze ans de brassage amateur, je vais ouvrir une brasserie de bières artisanales à Grandfresnoy (Oise) : blanche au froment, blonde légère ou triple, ambrée de style abbaye, brune torréfiée y seront brassées et seront à emporter en petites et grandes bouteilles, fûts de 5 et 30 litres pour les fêtes, et à consommer sur place dans la cour de l’ancien corps de ferme que j’habite et dans l’estaminet que je vais réaliser dans une grange. A cet écrin de bières précieuses s’ajouteront quelques perles rares, au fil des saisons et de mes inspirations : bière aux fleurs, aux feuilles, aux fruits, aux épices… produites en brassins limités, ainsi que des limonades artisanales. Des jeux anciens de Picardie, Flandre et Artois seront disponibles pour passer un bon moment, et on trouvera de quoi manger un bout aussi. In poro itou dviser in picard pi y'aro d'z'animachions (théâtre, musique, contes, conférences-débat…) et bien d’autres menus détails encore. Tout cela devrait donner un lieu vivant inédit dans la région, agréable et convivial, ainsi que des boissons aussi goûteuses que naturelles.
Un grain de sable de la taille d’un pavé s’est toutefois mis dans l’engrenage de ma belle machine à bière : je n’ai pas eu le financement convoité en janvier ! J’avais contacté deux banques seulement, pour voir comment mon projet serait accueilli mais j’étais persuadé qu’il n’y aurait pas de soucis et j’espérais avoir une réponse positive. Raté. La raison invoquée par les organismes de caution : trop cher et pas assez rentable par rapport à d’autres projets de brasserie qu’ils ont vu passer. Je me suis renseigné et je suis révolté : il s’agit de projets de pseudo-brasseurs qui se contentent d’acheter de la bière brassée en Belgique, soit-disant selon leur recette mais on sait bien que les brasseries « à façon » proposent des recettes, et ils se la font livrer par camions toute embouteillée et étiquetée, prête à tromper l’amateur qui croit acheter un produit local. Deux projets de la sorte sont ainsi nés dans l’est de l’Oise en quelques mois. C’est provisoire paraît-il, pour se faire une clientèle en attendant de construire une vraie brasserie. J’en connais un dans le sud de la Somme pour qui le provisoire dure depuis quatre ou cinq ans. C’est tellement plus simple ! Les investissements sont minimes et les risques quasi nuls. Et tant que les clients ne lisent pas les tout petits caractères…
Il m’a malgré tout fallu longuement repenser le projet pour diminuer les investissements, rationaliser les choses encore davantage, contacter des collègues brasseurs pour valider mes choix, faire de nouveaux plans d’organisation, redemander des devis aux principaux fournisseurs, refaire des projections, etc. Comme chaque année depuis 6 ans, ma présence de deux jours au salon du brasseur de Saint-Nicolas-de-Port (près de Nancy) début mars m’a permis d’avancer dans mes idées et d’établir de nouveaux contacts.
J’ai réduit une partie du matériel. L’indispensable reste très performant, quand au reste, il y aura juste un peu plus de manipulations en attendant de pouvoir investir. Je m’en sors bien. Et puis nous avions par erreur compté de la TVA sur du matériel très onéreux acheté à l'étranger : grosse économie de ce côté.
J’ai aussi décidé de démissionner de la fonction publique : c’est un très gros risque par les temps qui courent, mais je ne pourrai pas poursuivre mon mi-temps pour création d’entreprise au delà de deux ans (bientôt un de passé) et si ma démission est "concomitante" à la création je bénéficie d’une indemnité de départ, bienvenue pour améliorer mon apport personnel et survivre à ma première année de brasseur sans rémunération. Je serai donc sans emploi le jour de la fête du travail (!) Cette situation devrait en supplément m’ouvrir le droit à un petit prêt à taux zéro, si toutefois les décideurs de la commission d’attribution sont plus convaincus que les banquiers, ce qui n’est pas gagné.
Un nouveau plan de financement a été établi, avec une demande d’emprunt très inférieure et un apport personnel bien supérieur à la première fois. Tout à été prévu jusqu’au nombre de bières pression ou de bouteilles à vendre chaque semaine... Tous ces calculs mercantiles ne me passionnent pas vraiment mais il faut bien en passer par là. J’ai rédigé et imprimé une nouvelle version du projet et l’ai présentée à 7 banquiers cette fois. A chaque fois, c’est une demi-journée pendant laquelle je ne peux rien faire d’autre. Record absolu : quatre heures et demie passées dans une banque (dont une heure d’attente due à une réunion impromptue). Les banquiers sont tous ravis de mon projet et de l’enthousiasme avec lequel je le porte, mais les réponses négatives de leurs commissions de décision tombent les unes après les autres. Toujours trop cher, toujours pas assez rentable bien que positif. Je suis donc en mauvaise posture en ce moment.
Du côté des travaux, j’ai bien avancé en début d’année, puis plus calmement ces derniers temps : difficile d’être partout ! La future salle de brassage possède maintenant sa dalle de béton légèrement inclinée avec un caniveau pour l’évacuation des eaux de nettoyage. Les carreaux du sol sont achetés et attendent que je les pose. Même chose pour la pièce de conditionnement. Le jour du béton, six copains - merci encore à eux - sont venus exercer un temps leurs talents de chauffeur de brouette ou de virtuose de la pelle pour épauler le team familial réunissant trois générations : grand-père, père et fils... Près de treize tonnes ont été mélangées et coulées en place à l’aide de deux bétonnières et quatre brouettes. Quelques semaines plus tard, des tranchées de 80 cm de profondeur ont été ouvertes à travers toute la cour pour passer les divers câbles électriques et tuyaux. Des dizaines de tonnes de terre, de sable et de cailloux ont été remuées depuis le début des travaux, avec des moyens mécaniques en grande partie, mais pas seulement et je dois tremper le manche de la pelle dans l’eau froide tellement il rougit ! Les réseaux côté brasserie sont en place, mais il reste beaucoup à faire, vers les futures toilettes (il faut bien, les propriétés diurétiques du houblon sont légendaires…) et vers les égouts de la rue. Maintenant que je vais être sans emploi , je vais pouvoir m’y consacrer davantage.
Voilà où j’en suis à ce jour. Merci encore à tous ceux qui m’ont laissé un petit mot d’encouragement lors des précédents envois de La Lettre de Pépin le Brasseur. J’ai eu un petit souci avec l’envoi de celle de fin décembre, et il est fort probable que certains d’entre vous ne l’aient pas reçue : n’hésitez pas à me demander de vous l’envoyer.
Par ailleurs, si vous avez reçu la présente en double (j'ai des doublons wanadoo/orange en particulier), ou que vous ne souhaitez plus recevoir La Lettre à l’avenir, adressez-moi un petit mot.
Adé
Pépin
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Bonjour tertous.
Je vous avais promis dans ma lettre de septembre un nouveau point sur la future brasserie artisanale de Grandfresnoy (Oise) avant la fin de l’année. Je tiens ma promesse.
Quelques uns d’entre vous m’ont communiqué leur adresse email récemment et je les remercie de m’avoir apporté leur avis et leur soutien. L’enquête sur le web s’essouffle tout naturellement. Avec 238 participants, c’est une réussite et elle va s’achever là puisque le projet est ficelé maintenant et qu’on pourra s’inscrire à la lettre de Pépin le Brasseur depuis le site internet de la brasserie qui se prépare. Mon fils Félix y travaille ferme. Vous serez bien sûr avertis dès son lancement.
Le projet est donc bel et bien défini. Sa rédaction m’a pris quelques semaines et une dernière nuit blanche avant d’aller l’imprimer en plusieurs exemplaires joliment reliés. Ensuite je suis allé le présenter de vive voix aux banquiers qui m’ont écouté avec beaucoup d’intérêt. Malheureusement, ils sont moins rapide à prêter qu’à encaisser et j’attends encore les décisions.
Si tout va bien, l’entreprise sera déclarée dès les premiers jours de la nouvelle année, et la commande du matériel lancée. L’installation de celui-ci, après trois mois de fabrication, devrait commencer fin mars, et les premiers brassins sont prévus pour avril. D’ici-là, beaucoup de travail m’attend encore.
Les travaux avancent, notamment l’aménagement de la cour de l’ancienne ferme que j’habite où l’on pourra s’installer pour déguster une bière en toute intimité à la belle saison. Elle était malheureusement bétonnée, ce qui m’était difficilement supportable quand on sait que je suis administrateur de l’association Maisons Paysannes de l’Oise. Elle sera donc empierrée en partie, engazonnée ailleurs, avec des allées de briques, le tout alliant l’utile et l’agréable à l’œil pour le moins cher possible… dans l’esprit des anciens paysans quoi ! Et j’en profite pour passer les réseaux souterrains. Le charme devrait être au rendez-vous pour l’été, mais pour l’instant, avec la pluie et la neige, c’est un pénible bourbier, des raques comme on dit en picard.
J’ai également fait sauter au marteau piqueur le béton de mauvaise qualité qui formait le sol de la bergerie où sera la future salle de brassage. Elle est maintenant décaissée sur une bonne profondeur pour refaire une belle dalle capable de supporter les installations de brassage. Après viendront les enduits, puis ce sera le tour de la cave dont il faut refaire le sol, puis la future taverne sera aménagée dans une grange dont il faut également refaire sol et enduits… Rien que ça !
J’ai présenté ma bière ambrée, celle dont je vous parlais dans ma précédente lettre, au concours amateurs du Festival International de la Brasserie Artisanale (FIBA) à Sainte-Marie-Capelle (62) en octobre dernier : elle a été classée 7ème sur 36 participants dans la catégorie « ambrées ». Pour une première participation c’est déjà un beau résultat, et je dois pouvoir encore faire mieux…
Comme je vous l’annonçait, j’ai refait un petit brassin (90 litres) en octobre afin de fignoler l’une de mes recettes. Elle arrive tout juste à maturité après deux mois de conduite de la fermentation et de la garde. Et je crois que je tiens là aussi une bière pleine de promesses : une couleur blonde orangée, légèrement trouble grâce à un choix de levure très fine qui reste en suspension (on est déjà en appétit rien qu’à la voir !), bien gazeuse, une belle mousse dense qui tient, des parfums fleuris complexes très agréables qui s’ajoutent à ceux du malt et des fleurs de houblon de ma culture biologique, une douce chaleur dans la gorge avec ses 7 degrés et une très belle longueur en bouche. On n’en trouve pas de comparable au supermarché !
J’espère bientôt vous faire partager ces plaisirs. En attendant, je vous encourage à goûter, vraiment, avec attention, les bières artisanales. Il en existe déjà de bonnes brassées en Picardie et ailleurs. Et vous découvrirez un monde de saveurs qui n’existe pas dans les grands groupes brassicoles internationaux. Tout à fait comme lorsqu’on compare un fromage industriel au lait pasteurisé et un fromage fermier au lait cru. Rien à voir. Je vous aiderai à découvrir ce monde quand vous me rendrez visite et je vous donnerai également des conseils de dégustation sur mon site internet.
Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année. Et à la prochaine !
Pépin le Brasseur
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Bonjour tertous.
Voici enfin quelques nouvelles qui font suite à l’enquête pour l’ouverture d’une brasserie artisanale. Vous vous souvenez, sur les brocantes et sur le net ? Quatre mois ont déjà passé depuis son lancement !
Vous êtes à ce jour plus de 220 à y avoir répondu, et je la maintiens ouverte sur le net (http://enquete-brasserie.net84.net/ n’hésitez pas à la faire connaître à ceux qui voudraient recevoir comme vous les petites infos de la brasserie). Une participation formidable, que je n’osais espérer. Je vous en remercie chaleureusement. Vos réponses, vos observations, vos conseils, vos petits mots de soutien : tout cela m’est bien utile et me conforte à poursuivre mon projet.
Je peux vous le dire maintenant : c’est à Grandfresnoy (Picardie, Oise) que cette idée va prendre forme.
J’ai déjà bien avancé : j’ai pris contact avec des dizaines de fournisseurs (matériel de brassage et d’embouteillage, malts, houblons, bouteilles, verres, emballages, étiquettes, capsules, fûts, etc.), j’ai affiné mon bilan prévisionnel, je travaille encore sur l’étude de marché en faisant des statistiques à partir de l’enquête… C’est un boulot colossal, mais indispensable. Les plans de la brasserie sont quasiment prêts. Grâce à la famille et aux amis, j’ai commencé à aménager le local de brassage : création d’un plancher haut pour le stockage et concassage du malt, piquetage des vieux enduits à la chaux qui ne tenaient plus, achat d’un escalier métallique en colimaçon d’occasion que j’ai décapé à nu (15 marches, 55 barreaux et des tas de petits coins) et qui est repeint. Ce qui reste à faire est bien pire, mais j’ai la forme. Par contre, je ne pourrai tenir mes prévisions du premier brassin en janvier 2011 : il faut 5 mois pour la fabrication et le montage du matériel, et je n’ai pas encore les fonds (énormes) pour la commande…
Entre temps je vais aussi refaire un petit brassin d’essai avec ma pico-brasserie, l’histoire de ne pas perdre la main et de fignoler une de mes recettes. Le houblon maison vient justement d’être récolté : merci aux amis (nous étions 8 !) qui nous ont aidés avec ma femme et mon fils, pendant plusieurs heures. Je suis vraiment satisfait de ma dernière ambrée, issue de plus de 10 années d’expériences maintenant. Des arômes puissants, une fine amertume, une longue persistance en bouche… Pensez donc : 3 malts d’orge et 1 de froment, 2 variétés de houblon dont l’aromatique que je cultive, du miel de mes ruches, 2 levures différentes que j’ai choisies pour la fermentation principale et celle en bouteille, 8 degrés sous une belle mousse crémeuse. Une main de fer sous un gant de velours. Je ne vous dis que ça parce qu’elle n’est pas (encore) à vendre, mais je crois bien que je la brasserai, pour les amateurs avertis. Rassurez-vous, pour se désaltérer il y aura des légères.
Voilà pour ce premier contact. Le prochain avant la fin de l’année, promis.
Pépin
Bonjour à tous, famille, amis, collègues, anciens correspondants dont mon ordinateur à conservé l’adresse...
Je lance cet E-mail comme une bouteille à la mer, en lui souhaitant bon vent.
A bientôt 50 ans, je réalise mon vieux projet de partager ma passion pour les bières artisanales en créant ma petite fabrique de bières et je fais appel à vous pour mon étude de marché : où que vous habitiez, si vous consommez de la bière, quelques minutes de votre précieux temps suffiront à remplir les 12 questions que vous trouverez à l'adresse ci-dessous (cliquez sur le lien pour y accéder, c'est garanti sans virus !)
Le questionnaire est anonyme, mais si vous voulez en savoir plus (où et quand ouvrira la brasserie par exemple), laissez-moi simplement votre adresse E-mail à la fin du questionnaire et je vous tiendrai au courant de l'avancement de mon projet.
Si vous soutenez la petite production locale et les produits 100% naturels qui ont du goût, n'hésitez pas à transmettre ce message à vos propres connaissances (clôture de l'enquête le 30/06/2010). Ce serait très aimable.
Pour participer à l'enquête
Cliquez ici
Si ça coince (anciennes versions d'Internet Explorer notamment, et si vous ne souhaitez pas vous mettre à jour), recopiez à la main la ligne suivante dans la barre d’adresse tout en haut de la page d’accueil de votre moteur de recherche :
http://enquete-brasserie.net84.net/
Merci infiniment pour votre aide.
Pascal
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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